Sur les pas de Lawrence
Sur les pas de Lawrence
Il est un désert fou non loin de l’Arabie
Où le rêve est roi quand descend la nuit ;
Lorsque, de retour de la séduisante Pétra
On songe déjà aux splendeurs d’Aqaba.
Le sable rouge y métamorphose les esprits,
De l’ambre il passe au bisque quand le jour faiblit.
Les falaises de grès prennent des visages étranges
Quand décroît la lumière, que les djinns hèlent les anges.
Magiquement sculptés par le vent du désert,
Les rochers cuivrés renvoient un profond silence,
Que seuls pourraient troubler les scorpions et vipères
Qui regagnent leurs gîtes après un jour d’errance.
Il arrive, qu’entre de » sages piliers » résonne
La plainte de Lawrence que son chef abandonne
Sur ces sables mythiques qui rendent, tard le soir,
La dure chaleur du jour, avec son désespoir.
Le tout dernier bédouin, depuis longtemps déjà
Avec chèvres et chameau a rejoint sa fatma,
Sous une arche protectrice où l’attend un bon thé
Qui dans ce WADI RUM, conclura sa journée.
Alors s’affrontent, se confondent ciel et terre ;
Des nuées flamboyantes soulèvent la poussière,
Les rochers ocre rouge s’embrasent en arcs en ciel,
Le soleil, d’un rai ultime, arbitre le duel…
…….Et mon âme s’enivre, quand s’en va la lumière
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