Dalire !
Dalire !
Une aile de papillon
Diaprait une feuille morte
Qu’un souffle fanfaron
Ballottait à ma porte.
Cette voile multicolore
M’entraîne au bout de la mer
M’emmène au dernier port
Tout au bout de la terre.
L’artiste y grée, de fleurs, de papillons
Ses plus belles nefs, à profusion.
Tout près de lui, ses « montres molles »,
Le temps, alors, suspend son vol !
Les papillons enflent sous la brise
Les jonques fleurissent sur l’horizon
Tandis que soudain s’irise
Le ciel de son inspiration.
Dali, esthète
Un maître de génie
Qui dans ma tête
Sème un grain de folie.
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