Le vent. . .le vent. .
Le vent. . . le vent. . .
Le vent charge sous les gouttières
Envieux, il défie la raison.
Le vent siffle dans les chatières
Impudent, il hante la maison.
Le vent maroufle sur ma porte
Les dernières feuilles de l’été.
Le vent lacère les branches mortes
Le verger en est ébouriffé.
La tête du vieux cèdre a cédé
Le vent l’a plantée au jardin.
Plus un oiseau dans le bosquet
Ce vent n’est autre que le malin.
Un p’tit cheval fait le gros dos
Le vent lui burine les flancs.
Dure tâche de tirer des fagots
Ce vent fou le bride, haletant.
Penché sur des tisons ardents
Je rêve d’un été douceur.
Oublions cette tempête torpeur. . . .
Autant en emporte le vent . .
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