A marée basse
A marée basse
Les grandes algues alanguies
Du printemps
Aux sables luisants se lient
Sur l’estran.
Leurs fines effiloches palissent
Au soleil.
A des langues brunes, longues et lisses
Sont pareilles.
Fiers de leurs torses au grand air
Des rochers
Très amers, se désespèrent
De r’ plonger.
Bâté d’un abondant butin
Le pêcheur
A pris, au retour, le chemin
Du bonheur.
Les mouettes, bien peu discrètes,
De la mer
Sans fin, caquettent la retraite
Ephémère.
Revenez sans tarder! N’attendez
Qu’elle reprenne
Sous le vent, tous flots enflés
Son domaine.
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