La Voie Verte
La Voie Verte
J’ai perdu quelques rides
En marchant près de toi
Je reviens plus avide
Et plus sage à la fois.
La Voie Verte sommeillait
Sous ses chênes centenaires
Ni descente, ni montée
La marche était légère.
La lourde canicule
Ne pouvait nous atteindre
Heureux sous cette bulle
Que j’aurais voulu peindre.
Là-haut, un écureuil
Nous épiait au passage
Abrité sous les feuilles
De son bel ermitage.
D’un arrêt au suivant
Nous guidaient des pinsons
Qui saluaient de leur chant
Ce moment d’exception.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
J’entends encore, au loin
Toutes vapeurs vers le ciel
Le vague sifflet d’un train
Vers le Mont St Michel.
Ducey, juillet 2023
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