Rè..vasion
Ré..vasion
Quand l’île s’éveille, face à l’océan
Elle est sans pareille, trois cents jours par an.
Alors, bien nonchalamment, elle s’étire ;
Au soleil levant, très fort , elle respire.
Ses longs sables d’or, au sud, se plissent
Tandis qu’au nord, les sels blanchissent
En cônes miroitants, aux mille facettes
Qui, dans le marais, n’étonnent plus les aigrettes.
Sous les murs de Vauban, des ânes roux en culottes
Amusent les enfants, les promènent en roulottes
A l’ombre des pins, au rythme des vagues proches
Qui, du Pertuis Breton, sans fin battent les roches .
La blancheur de Ré illumine chaque village.
Roses trémières et acanthes charment son image.
Les vélos, les passants, redonnent à la venelle
Son atmosphère d’antan, l’âme d’une vraie ruelle.
La piste, parfois, quitte la mer puis les pins,
Séduite par les vignes ou quelques vieux moulins.
Du clocher d’Ars aux bastions de Saint Martin
La vie, ici, est douce au soleil du matin.
Le Bois Plage en Ré
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