A Pont-Aven

                                      A Pont-Aven

 

 

           Quand au petit matin, j’entends chanter l’Aven

           Mon âme coule en paix , à nouveau plus sereine.

           Les lavoirs n’ont plus d’âge soumis aux tourbillons.

           Et la cloche du village résonne sous le pont.

 

           Le printemps revenu, les chevalets fleurissent

           Sur les rives verdoyantes où naissent les iris.

           De fervents artistes dont le secret dessein

           Est d’ouvrir une galerie en hommage à Gauguin.

 

           Les lavoirs n’ont plus d’âge soumis aux tourbillons.

           Ils révèlent les romances, bercées par les moulins

           De joyeuses lavandières, saison après saison.

 

           La cloche du village résonne sous le pont.

           A la Pension Gloanec, le bon gîte voisin

           L’angélus rèunit de fidèles compagnons.

 

           Quand au petit matin, j'entends chanter l'Aven

           Mon âme coule en paix, à nouveau plus sereine. . .

 

 

 

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