Sprée. . cieusement !
Sprée. . cieusement !
La Sprée se prélasse
Tout près des grands musées
Implorant le dieu Ra
De ménager ses éclats
Songeant à Babylone
Avant qu’on ne l’abandonne.
L’île aux musées
Là est son âme
Si bien cachée
Près du Pergame.
Vieux quartier St Nicolas
Elle sourit aux terrasses
Là où passent et repassent
Tant de fiers Berlinois
Où rêvent en fin de soirée
Les tout derniers bateliers.
La cathédrale fait le gros dos.
Du parc voisin d’où il l’épie
Elle aimerait que Marx l’oublie
Mais ses tours font des ronds dans l’eau.
Quand le Reichstag apparait
Son dôme scintille au soleil
Et la rivière, sans pareil
En reflète tous les attraits
Plus calme, elle retient son souffle
Aux abords de l’East-Side Gallery
Le Mur, pour que le passé ne s’essouffle
A des artistes de rue se confie.
Puis, la Reine-Sophie Charlotte
De son parc lui ouvre les portes
La Sprée, en livrée, brumise sur ses rives
Les plus beaux iris qui l’enivrent.
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