Folles sen..sa..tions

Folles  sen. . sa. . tions !

 

Le ciel

 ce jour-là

était bas,si bas

Il semblait s’appuyer

sur d’énormes piliers

qui, en marge

 pliaient sous la charge

du temps.

Ce, depuis le sol

jusqu’à cette sombre parabole

un ciel chapiteau

 sans sono, sans écho.

Triste toile gris-souris 

 et pas un chat sachant la chasser.

Un ciel où, tout au plus, perlaient

d’infimes pétales d’opale.

Un ciel sans air, sans eau, pas même un oiseau

Qui se serait, au sol, saisi d’un vermisseau.

Un ciel floqué, aquarelle sans souvenirs

ou terne pastel  sans passé sans avenir .

Bref, un ciel

plutôt fiel

que miel.

Un ciel contre tout arc en ciel

la fadeur étant de rigueur

en partance, la moindre nuance!

Non !  un ciel de pâleur

Qui, vaille que vaille, épousait la grisaille

ciel de lit sans tiédeur.

Eau-forte d'un faible graveur.

coupole cafard, sans fard

capharnaüm sans espoir.

Nébuleuse sac à dos. .dos au mur. . mur trompe l’œil

en mille feuilles

dans un ciel pesant, condescendant

dont les nuages

faute de pluie

pleuraient

vomissaient

La mélancolie.

 

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