Essaouira la blanche

                    Essaouira, la blanche.

 

 

       

            Quand d’Essaouira , je quitte les vieux murs,

        S’éveillent en moi les desseins les plus purs.

        La blancheur azurée des plus  hautes façades

        A enflammé mon cœur qui battait la chamade.

 

       

        L’écume des vagues s’agrippe à ses remparts

        Et vers les goélands dirige les regards.

        Leurs longs cris égrillards ponctuent avec brio

        La vie trépidante de ce petit Saint Malo.

 

       

        La rue exhale une odeur subtile, exclusive

        La sueur des ânes se mêle à la fleur d’oranger.

        De longs étals scintillent d’épices parfumées,

        Festival de couleurs, symphonie olfactive !

 

       

        Beaucoup plus calme, adossé à la grande porte,

        Le petit port frémit de ses mâts, joyeuse cohorte !.

        Sur la jetée, le soleil irise les filets

        Que recousent de vieux pêcheurs aux chèches bleutés.

 

       

        Isolé du fourmillement des djellabas,

        Un pauvre hère tend la main en implorant Allah.

        Mon âme impressionnée par ce site de beauté

        M’incite à rêver sans pour autant l’oublier.

 

 

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